La grotte dans l’histoire de l’archéologie française

André Leroi-Gourhan

Né en 1911 et disparu en 1986, d’une très solide formation d’anthropologue, paléontologue, ethnologue, archéologue, ancien résistant, André Leroi-Gourhan est nommé à Lyon à la Libération.  Tout est à créer.
Il fonde alors :
– le Centre de Documentation et de Recherches Préhistoriques
– le Centre de Formation et de Recherches Ethnologiques  avec l’ambition de former ses futurs collaborateurs.
Son enseignement de la préhistoire se fait sur le terrain à travers des stages pendant les vacances de Pâques.
Il doit alors trouver des chantiers « école » et se tourne vers le Mâconnais facile d’accès depuis Lyon par chemin de fer. En effet, Berzé la Ville bénéficie à cette époque d’une gare sur la ligne Mâcon-Chalon/Saône par Cluny. La grotte des Furtins devient ainsi un chantier emblématique du renouveau de l’archéologie française après la 2ème Guerre Mondiale ( (sources travaux de Lionel Barriquand)).

La grotte est classée au titre des Monuments Historiques en 1947 à la suite de ses travaux.

Vous trouverez sur les liens ci-après l’article d’André Leroi-Gourhan, relatant ses campagnes de fouilles (revue Préhistoire 1950-2 La caverne des Furtins avec la collaboration de J. Baudet, S. Bozzone, et N. Dutrievoz) : Partie 1Partie 2.

Vous y verrez que ces fouilles  ont réuni de très grosses pointures du CNRS et des chercheurs qui ont connu une grande notoriété comme Paul Chombart de Lauwe, père de la sociologie urbaine. Ce dernier  a effectué les relevés aériens de la grotte des Furtins.

André Leroi-Gourhan, un grand savant du XXème siècle

Paul-Henry Chombart de Lauwe, père de la sociologie urbaine en France, était chargé des relevés aériens de la grotte des Furtins

Un ouvrage majeur d’anthropologie : comment la parole vint à l’Homme